Le Figaro demeure la marque la plus puissante de la presse française
Avis de beau temps sur la presse française. Pour sa quatrième vague de l’année 2014, l’étude de référence AudiPresse One Global enregistre pour le mois d’octobre une hausse de 1,9 % de l’audience des marques de presse par rapport à juin.
Cette audience englobe les lectures des éditions papier mesurées par AudiPresse, mais aussi les consultations des sites Internet des médias, que ce soit sur ordinateur ou sur smartphone, comptabilisées par Médiamétrie-Net Rating. Soit l’intégralité des supports des marques de presse françaises, à l’exception des consultations sur tablette, qui seront comptabilisées dans les prochains mois.
Si la lecture d’une marque de presse sur le support papier reste majoritaire – 60 % en moyenne -, elle baisse légèrement au profit du numérique. Et la consultation des sites à partir des smartphones ne cesse de progresser, passant de 22 % des lectures sur Internet début 2014 à 27 % en octobre. «Chez les moins de 35 ans, la lecture de la presse sur mobile est même désormais supérieure à la lecture depuis un ordinateur», souligne Nicolas Cour, directeur général d’AudiPresse. Les plus de 65 ans ne sont pas en reste, avec une progression en un an de 52 % des consultations depuis un smartphone.
L’imprimé reste incontournable
Les médias ayant embrassé cette mutation du comportement des lecteurs se retrouvent logiquement en tête du classement One Global. Première marque de presse consultée depuis un mobile (3,8 millions de lecteurs en octobre) juste derrière L’Équipe (4 millions), le groupe Figaro est également consacré marque de presse la plus puissante de France pour la troisième vague successive. Les titres du groupe (Le Figaro, Le Figaro Magazine, Madame Figaro…) ont ainsi été consultés par 17 millions de lecteurs en octobre, contre 16,7 millions en juin.
Suivent 20 Minutes (15,7 millions), Le Monde (15 millions), Aujourd’hui en France-Le Parisien (14,7 millions) et Télé Loisirs (14,6 millions), qui ont tous en commun d’avoir des audiences numériques fortes. Seule exception à ce classement, la deuxième place de Femme actuelle (16,5 millions), qui jouit de la puissance de ses titres en version papier (13,7 millions de lecteurs).
Les Échos se distinguent également par leur audience numérique désormais bien supérieure à celle de leurs éditions papiers. Cela vaut au journal économique la plus forte progression de cette étude, passant de 6,3 millions de lecteurs en juin à 7,1 millions en octobre (22e place).
L’émergence de la lecture sur ordinateur et smartphone ne signifie pas pour autant que le papier est délaissé. Plus d’un tiers des lecteurs d’une marque de presse en version numérique la lisent aussi dans sa version imprimée. Un taux qui reste stable.